Sabine et Effet de Serre Toi-Même publient une contribution sur la future ligne T4 en analysant les plans que la Métropole nous a fournis, et notamment du point vue des choix d’aménagements cyclables et y note :
- La disparition complète des aménagements spécifiques aux cycles.
- Illisibilité totale de la place du cycle sur l’espace public.
- les zones de grands dangers.
- En bas du Boulevard des Belges
- Les entrées de contre allée coupent le couloir bus-vélo.
- Les carrefours et autres intersections semblent négligés.
extraits :
Ce projet sur le tracé de la Rive droite a été bouleversé par la Métropole, puisque la maîtrise d’œuvre n’est plus externalisée comme elle l’est toujours sur la rive gauche. C’est la Métropole elle-même qui est maître d’œuvre. La différence majeure entre le projet soumis à enquête publique et celui qui passera en phase opérationnelle en 2018, réside dans la suppression de voies centrales réservées au BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) et la suppression des aménagements cyclables dans une volonté d’être « moins impactant » sur la place de la voiture… La Métropole a donc fait évoluer son objectif d’aménagement dans le sens des rares acteurs qui critiquaient ce projet en ignorant complètement les soutiens à son projet. C’est une conception qui ne permettra pas de dessiner de façon cohérente la ville de demain.
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Nous souhaitons réaffirmer que les aménagements dédiés et sécurisés sont beaucoup plus adaptés aux besoins des cyclistes que des couloirs bus-vélo. Si l’objectif est de permettre une augmentation de la part modale du vélo dans les déplacements à Rouen, il va falloir permettre l’émergence de nouveaux cyclistes qui pour l’instant globalement éprouvent des craintes sur la circulation. La meilleure réponse est d’avoir des aménagements protecteurs, lisibles et continus afin d’accompagner ces cyclistes de faible pratique, puisque venant d’autres modes de déplacements.
Or, dans ce projet, les cycles sont dans les couloirs bus depuis le bas du Boulevard des Belges jusqu’à la Place du Boulingrin. Sabine qui recense les cas de conflits entre les bus et les cyclistes, toujours beaucoup plus dangereux pour les cycles au vu de la différence de gabarit entre ces deux modes de locomotion, alerte sérieusement la Métropole sur son inquiétude : sur près de quatre kilomètres de couloir bus cette cohabitation va s’avérer difficile. Le premier projet l’avait d’ailleurs compris en instituant des aménagements spécifiques et sécurisés. A titre d’exemple, la partie de couloir bus entre la rue Gustave Flaubert et la place Cauchoise est en faux plat montant, ce qui représente une difficulté pour un vélo cargo car sa vitesse est réduite et l’effort physique peut être important. Sachant qu’à la gauche du couloir bus vélo il y a deux files de circulation automobile qui peuvent être occupées, le conflit d’usage va être important entre le bus qui ne peut pas doubler et le cycliste pressé par l’arrière. Ce genre de situation se présente sur le secteur Yser après la gare jusqu’à la place Beauvoisine. Plusieurs types de cyclistes peuvent être excessivement exposés sur cet itinéraire, les enfants, les cyclistes peu affirmés, les triporteurs, et même les vélos pliants… Cet inconfort et ces potentiels conflits d’usages seront des freins très nets au développement du vélo,surtout lorsqu’on les compare aux projets initiaux de cette collectivité locale.
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à la lire ou télécharger ici :
contribution sur les nouveaux plans T4 2018 V3- A lire également : la contribution que nous avions éditée fin 2015 au moment de l’enquête d’utilité publique